Le diagnostic que 90% des greenkeepers ignorent encore !

De l’intérêt à gérer au mieux le « microbiome » de son sol

 

Les bactéries et les champignons colonisent tous les écosystèmes terrestres. Les sols minéraux des terrains de sport (golf, rugby, foot, etc.) combinés aux traitements chimiques (phytosanitaires et engrais) appauvrissent drastiquement cette vie microbienne. Les communautés microbiennes « positives » demeurent essentielles au gazon par leurs nombreux avantages (illus. 1) :

  • stimulation de la croissance des plantes ;
  • régulation et libération de nutriments ;
  • détoxification ;
  • induction des défenses naturelles des plantes ;
  • antagonisme vis-à-vis de pathogènes ;
  • compétition spatiale et trophique.

Illustration 1 – Vie microbienne bénéfique

Diagnostiquer précisément l’état biologique du sol permet d’adapter les traitements à ses spécificités et d’éviter les résultats aléatoires.

Depuis la Loi Labbé, les jardiniers adoptent des produits biologiques intégrant des microbes pour remplacer les intrants chimiques. Ces formulations produisent des résultats variables car elles sont appliquées sans diagnostic préalable, donc sans adaptation aux caractéristiques uniques de chaque sol. Biophytech, partenaire de Golfy, maîtrise ces diagnostics biologiques avancés.

1 . Diagnostic Biologique : les 3 Indicateurs Clés du Sol de Golf

 

Les bases de l’analyse du fonctionnement biologique d’un sol peuvent se résumer en 3 indicateurs majeurs principaux à prendre en compte :

Tableau Biophytech - Indicateurs

BIOPHYTECH - Indicateurs d'Analyse

INDICATEURS CARACTÉRISTIQUES
BM - Biomasse Microbienne Nombre et type de micro-organismes
IAM - Indice d'Activité Microbienne États physiologiques : morts, endormis ou performants
MO - Taux & Type de Matière Organique Carbone disponible pour les micro-organismes

Illustration 2 – Biomasse microbienne

Illustration 3 – Carbone labile : Carburant du sol

Les trois compartiments ((illus. 5) (Sol, Eaux et Plante) doivent être analysés.

Le sol (illus. 4), lui nécessite le prélèvement d’au moins 3 profondeurs (horizons).

Illustration 4 – Carotte du sol de Green

Illustration 5 – Cycle de l’eau

2 . Méthodes d’Analyse du Microbiome | Protocoles & Techniques de Mesure

 

Chaque type d’analyse utilise des méthodes spécifiques détaillées comme suit :

Tableau Biophytech - Analyse Microbienne

BIOPHYTECH - Analyse Microbienne des Sols

MESURES MÉTHODES INDICATEURS
  • Microflore totale
  • Population fongique
  • Caractérisation et diversité
  • Fumigation par chloroforme qui transforme le carbone microbien en gaz
  • Coloration de l'ADN microbien
  • Dosage de l'ergostérol spécifique aux champignons
  • Observations en milieux de culture
  • Ratios : Pathogènes / Bénéfiques(1) (Nombres et en Abondances)
  • Ratio Champignons / Bactéries(2) (détermine si Aérobie ou Aérobie)
  • Types de pathogènes et Cycles
  • Types d'activité physiologiques(3)
  • Biodégradabilité de la MO (Caractérisée par la respirométrie)
  • Activités enzymatiques spécifiques
  • Populations mortes, dormantes ou actives
  • Dégradation des pathogènes
  • Libération des éléments fertilisants
  • Production d'hormones
  • Quantité
  • Qualité des nutriments
  • Taux de Matières Organiques (Libres ou liées)
  • Carbone labile : utilisable(4)
  • Type d'amendements à fournir (Adapté à l'accueil du type de micro-organismes à favoriser : moisissures, bactéries, etc.)

Illustration 6 – Culture en Boite de pétri & caractérisation au microscope

(1) Ratio Pathogène / Bénéfique – 3 méthodes de quantification (illus. 6)

  • en Nombre : par comptage du nombre d’Unités Formant des Colonies par gramme sec de sol ;
  • en Abondance : la quantité de spores + mycélium via le taux de carbone microbien ;
  • en Qualité : par observation sur milieux de culture pour caractériser le type de micro-organisme (neutres, bons et mauvais).

(2) Ratio Champignons / Bactéries – 2 méthodes de quantification

  • par Comptage au microscope par des méthodes de colorations spécifiques (morte ou vivantes) ;
  • par Quantification moléculaire de l’ADN fongique (18S) et microbien (16S).

(3) Dynamiques des populations (illus. 7)

  • Évolutions dans le temps et à différentes profondeurs

(4) Types d’activités physiologiques

  • Analyse de la respiration via le dégagement de CO2 grâce à un capteur analyseur ;
  • Mesure des activités enzymatiques (chitinase, cellulase, phytase, oxydo-réductase, etc.).

(5) Taux de Carbone Labile – 2 méthodes de quantification

  • pour le Carbone labile : basé sur la réduction d’une solution de permanganate de potassium
  • pour les Matières Organiques (MO) liées aux minéraux ou libres : par mesure de carbone microbien.

Illustration 7 – Cycle du Pathogène

3 . Lecture des Résultats | Comprendre les Ratios & Activités Microbiennes

 

A –

Les Ratios Pathogènes / Bénéfiques & Champignons
L’analyse des ratios : Nombre, Abondance & Qualité

Illustration 8 – Développement de la vie microbienne

Révèle le « complexe parasitaire » et les pathogènes parfois invisibles agronomiquement

Illustration 9 – % de spores de champignons germés

Illustration 10 – Rapport Champignons / Bactéries

Détermine le taux d’aération du sol et des risques de feutre ou black-layer

Illustration 11 – Rapport Pathogènes / Antagonistes

B –

Les Types d’activités physiologiques

Quantifie les capacités enzymatiques au service du gazon :

  • dégradation des sclérotes (dollar spot, rhizoctonia, etc.) par les (chitinases, cellulases)
  • libération des éléments phosphorés ou azotés issus de la matière organique (phytases)
  • transformation de peptides en hormones (auxines) d’élongation racinaire

Illustration 12

C –

Le Type de MO & le Taux de Carbone labile

Mesure l’adéquation du réservoir énergétique pour la multiplication des populations positives.

Les MO stables (lignine, fibres) auront tendance à agir sur la structure physique du sol notamment en donnant accès à l’oxygène aux microbes, alors que la M.O. labile (cellulose, acides aminés ou humiques) leur fourniront rapidement la source de carbone nécessaire à leur multiplication.

Illustration 13 – Cycle du Pathogène

D –

La Dynamique des populations dans le temps

L’homogénéité des sols de greens (contrairement aux sols agricoles diversifiés) offre un référentiel précis pour mesurer l’évolution des populations microbiennes.
Le suivi quantifie soit l’élimination des pathogènes, soit la stimulation des populations antagonistes, fertilisantes et stimulantes, révélant trois états : Sol Résilient, Sol Dynamique et Sol Sensible.

Investissement durable : le sol sain avec MO relais maintient 100 000+ spores de Trichoderma sur 20 mois quand les autres solutions s'effondrent dès 5 mois

Illustration 14 – Évolution théorique des populations en Trichoderma

4 . Seuils de Risque & Recommandations pour l’entretien des Greens

 

Le risque phytopathologique apparaît quand

  • Les pathogènes dominent les antagonistes en nombre et en activité
  • Les conditions aérobies ou anaérobies favorisent leur développement
  • Les graminées présentent un état physiologique affaibli.

Illustration 15

Investissement durable : le sol sain avec MO relais maintient 100 000+ spores de Trichoderma sur 20 mois quand les autres solutions s'effondrent dès 5 mois

Illustration 16 – Ratio Champignons/Bactéries

Le Ratio Champignons / Bactéries se situe idéalement entre 1 et 5 %. En deçà, la dominance bactérienne traduit une anaérobie du milieu nécessitant une intervention mécanique pour réoxygéner le sol. Les horizons de surface présentent un taux et une diversité de matières organiques (MO) 2 à 3 fois supérieurs aux horizons profonds.

Le taux de carbone labile (exprimé en µg de C/g sec de terre) varie selon le type de green : 2 fois inférieur dans les greens sables comparés aux greens terre, et 5 fois inférieur aux fairways. Les espèces influencent fortement cette production : les greens d’Agrostide génèrent deux fois plus de carbone labile que les ray-grass ou fétuques.

Illustration 17 – Taux de Carbone Labile

La démultiplication des populations bénéfiques s’opère par des procédés de revitalisation microbienne calibrés selon les éléments chiffrés du sol. Le secret ? Un diagnostic précis qui révèle les leviers d’action spécifiques à chaque sol, à votre sol !

90% des greenkeepers ignorent encore l’état réel de leur microbiome. Et vous ?

Vos greens, départs et fairways méritent plus qu’un traitement standardisé. Ils méritent un diagnostic qui démultiplie vos résultats.

Demandez votre analyse biologique de sol